| Quel est le matériau le plus utilisé au monde? Le ciment, bien sûr. En me promenant rue Commissioner au sud de mon quartier Leslieville, j’ai réalisé qu’on y trouve au moins trois grosses cimenteries. D’autres photos dans l-express.ca. | Bonjour! | Un débat politico-philosophique vieux comme le monde est relancé par la pandémie de CoViD-19 et ses conséquences socio-économiques: devrions-nous «tout changer» quand l’urgence sanitaire sera passée? Avons-nous besoin d’une révolution ou d’un coup de barre à 90 ou 180 degrés, ou doit-on simplement revenir à la «normale», tirer les leçons de cette crise, apporter des améliorations ici et là, continuer d’avancer? Faut-il «changer profondément» notre nature individuelle et notre mode de vie, comme certains nous l’exhortent? Le pouvons-nous? Mon avis, à l’instar de Matt Ridley, est que la civilisation humaine est un laboratoire vivant qui raffine, lentement mais sûrement, les définitions de bien et de mal, de progrès et de recul, de bonne idée et d’erreur. Donc, puisqu’on «s’améliore» avec le temps, le besoin de «changer profondément» diminuerait avec le temps. Je vous partage deux articles éclairants: Celui d’Andrew Coyne dans le Globe and Mail, This changes everything, unless it doesn’t. Et celui de Francis Vailles dans La Presse, Sauver des vies, mais à quel coût?, qui ne répond qu’indirectement à notre question ici, mais qui représente lui aussi une approche réaliste face à des attentes utopiques. – François Bergeron (@FBToronto) RAPPEL : Vous avez une information importante à partager avec la communauté franco-torontoise? Une initiative adaptée aux mesures de protection contre le coronavirus ou une bonne histoire d'adaptation? N’hésitez pas à m’envoyer un courriel à f.bergeron@l-express.ca. | | | |
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